Avec "Silent Ruins" (2009) les suédois d'Isole poursuivent leur beau chemin (de croix) et nous délivrent un heavy-doom épique toujours aussi inspiré et mélodieux. D'ailleurs le chant poignant, réellement impressionnant de Daniel Brynste vaut à lui seul le détour. Il semblerait que ce disque soit le premier d'un concept-album devant se jouer en plusieurs volumes, et c'est tant mieux.
"Souvent comparés à Candlemass, raccourci un peu facile et pas toujours justifié, les Suédois sont pourtant les seuls à forger ce doom à la fois limpide, fluide, enrobé dans une production cristalline (dont ils sont responsables) et néanmoins noir et poignant, comme l’illustrent les très beaux « Forlorn » et « Nightall », qui ont ce sens du riff qui accroche et de la mélodie vocale habitée." (Stargazer)
Silent Ruins- "Nightfall" - 2009
"Le principal sentiment qui se dégage de notre esprit après avoir rouvert les yeux est une sérénité malsaine. Votre cerveau à libéré les endorphines nécessaires à votre bien-être, mais quelque chose autour de vous ne tourne pas rond. Vous êtes sur la défensive, craintif d’être d’un instant à l’autre happé par le sol pour une longue descente vers l’inconnu. C’est à cet instant précis que l’effet de l’album se révèle. Bien plus qu’une remise en question, le poids qui pèse sur vos bronches vous empêchera peut-être de voir la vie comme avant. Le paradoxe de ce moment est qu’il aura suffi de quatre musiciens inspirés pour tout remettre en cause, rendre votre existence belle ou sans intérêt. D’intérêt votre vie n’en a sans doute pas. Contrairement à Silent Ruins." (Métal Impact)
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